Membres du jury
Encadré par Philippe Cadoret, paysagiste DPLG à Nîmes, enseignant à l’ENSP de Versailles- Marseille
Jean-Pierre Clarac, paysagiste DPLG à Nice, enseignant à l’ENSP de Versailles-Marseille
Jacqueline Osty, paysagiste DPLG à Paris
Alain Péréa, directeur du PNR de la Narbonnaise et député de l’Aude
Mireille Guignard, architecte urbaniste d’Etat, chargée de projets au PUCA

Contexte
Dans le cadre de la formation CESP d’un an à l’École Nationale Supérieure de Paysage, mon travail personnel de fin de formation, réalisé entre février à juillet 2017, a eu pour cadre sur le territoire du golfe de Narbonne. Cette étude a été entreprise à ma seule initiative, sans commande directe de la part d’acteurs locaux. Cette recherche s’inscrit dans une perspective de grand territoire, elle prend en compte les enjeux actuels dont l’élévation du niveau de la mer due aux changements climatiques.
 

Démarche
CHOISIR de travailler sur la question du littoral.
DECOUVRIR UN SITE, avoir un regard neuf. Connaître une région, un territoire, des habitants.
Avoir une expérience personnelle forte fait partie du projet
ARPENTER le terrain, de jour en jour découvrir le site.
RENCONTRER les acteurs du territoire
Rencontrer notamment les responsables du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise, du Grand
Narbonne, du Conservatoire du littoral, de la DREAL, de la Région et du service d’urbanisme de la
Ville de Narbonne.
SE PROJETER SUR LE LONG TERME
Avoir une vision à long terme pour mieux penser les échelles temporelles intermédiaires.
Pour penser chaque étape jusqu’à l’objectif proposé.

Site et problématique
J’ai choisi le territoire du site historique de Narbo martius, qui se trouve aujourd’hui confronté à la montée des eaux. L’unité paysagère choisie dans l’étude définie dans l’atlas des paysages du Languedoc-Roussillon est le vestige du Golfe de Narbonne. L'ensemble de l'ancien golfe de Narbonne s'étend ainsi sur 12 kilomètres avec une largeur de 10 kilomètres. Ce golfe,
territoire relativement plat, composé des lagunes (étang de Bages-Sigean) et d’îles multiples (île Saint-Martin, île Sainte-Lucie, île de l'Aute...) présente des discontinuités et ce trait de côte sera accentué par les effets de l’élévation du niveau de la mer. Cette complexité est aussi renforcée par la configuration de son littoral composé d’un lido entre de deux pôles d’urbanisation : Gruissan et Port-La-Nouvelle. Le périmètre de réflexion (cf carte ci-contre), l’ancien golfe de Narbonne, s’étend alors sur six communes : Narbonne, Gruissan, Port-La-Nouvelle, Sigean, Peyriac-de-Mer, Bages.
Le projet pose la question de la gouvernance sur ce territoire Narbonnais et présente donc deux défis : transformer la montée des eaux en une opportunité et redonner une place au golfe antique de Narbonne à différents niveaux : régional, maritime et historique. Face à une question d’avenir telle que le changement climatique, ce projet de fin de formation est une opportunité pour donner de nouveaux horizons et pistes de réflexion sur le devenir du golfe de Narbonne.
 

Les enjeux  
Comment sera ce territoire dans 100 ans ? Anticiper, développer un positionnement visionnaire qui
permette de mettre en question également le court terme.
Comment accompagner les acteurs du territoire à réfléchir et à développer un projet commun ?
Comment éveiller les consciences, comment sensibiliser les habitants face à des questions aussi
fondamentales que la montée des eaux ? Comment faire évoluer les modes de vie ?